La monétique au Maroc est en phase avec le développement économique en général et le développement du secteur moderne de l’économie plus particulièrement. Les efforts déployés, entre autres, par le secteur bancaire qui a renforcé le parc des guichets automatiques et développer les TPE (terminaux de paiement électronique), sont à l’origine de cet essor d’où un développement remarqué des cartes bancaires qui sont passé de 500 000 en 2000 à 2.5 millions en 2005.

Dans le cadre de la stratégie « e-Maroc 2010 », le secteur de la monétique constituait et constitue toujours une opportunité à saisir pour promouvoir les NTIC au Maroc. Or, selon l’ancien ministre chargé des affaires économiques et générales M. Rachid Talbi El Alami, le développement de ce secteur « requiert un environnement adéquat et sécurisé, d’où l’émergence de Centres Monétiques Nationaux ». Ajoutant en rappel que le Maroc, à l’instar des pays pionniers dans le domaine s’est doté d’un Centre Monétique Interbancaire (CMI) dès 2002.

Par ailleurs, Bank Al Maghrib a pris de sa part certaines mesures en vue de moderniser le système de paiement au Maroc et rendre les transactions plus sécurisées. Dans ce sens, des compagnes nationales de sensibilisation et d’information ont été organisées, un département chargé des paiements et un comité ad-hoc ayant comme tâche de lutter contre la fraude ont été mis en place.

Certes, les efforts sont là, mais n’empêche que le développement de la monétique reste tributaire de la mise à niveau de l’environnement technique à travers l’adoption des normes internationales et la révision de l’arsenal juridique